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Tiberian Sun: Sous le regard du Nod
Voici une fan fic d'un de nos membres. Cette fan fic Nest pas sur Advance Wars mais sur Tiberian Sun.
Tiberian Sun: Sous le regard du Nod
Chapitre 1
Chapitre 2
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Tiberian Sun: Sous le regard du Nod, par Capitaine_Vodka.
Chapitre 1: Terre obscure
-Décidément, nous n’arriverons jamais à temps…
Je fis un signe d’approbation de la tête à mon supérieur, sans dire un mot. Mike me semblait plus grand à chaque fois que je le regardais. Ou bien était-ce le manque d’air pure qui créait des illusions à mes yeux? Je ne sais pas…
Tout en avançant dans le territoire rocheux, je regardais au alentour, non pas seulement pour déloger un soldat du Nod embusqué dans un des rares buisson attendant le moment propice pour lancer une attaque surprise, mais plutôt parce que le paysage me désolait, rabaissant mon morale à son plus bas…
Depuis plus de 20 ans maintenant, le tiberium se propage sur la Terre entière. Tout avait commencer par la chute d’un météorite en Afrique qui avait libéré une substance extraterrestre que l’on nomma ‘’tiberium’’. On découvrit ensuite une concentration extrême de produits toxiques pour l’être humain encore inconnus à ce jour. Mon père m’avait souvent parlé de cette histoire, étant trop jeune pour m’en souvenir avec précision. Mais il m’avait toujours dit que cet matière mortelle au humain ne se propagerait jamais plus qu’au frontières d’Afrique. Il avait tort…
La race humaine se trouvait présentement dans une crise pour survivre. Qui aurait pu croire qu’en 2035 la Terre ne serait plus la planète bleu? Le tiberium avait tout changé…
Je marchais sur ce sol de terre brune, qui avait sûrement déjà été, selon moi, un sol végétatif. Cette terre morte et poussiéreuse démontrait comment l’écosystème avait été modifier par le tiberium. Tout les environnements semblaient pareil : brunâtre, rocheux et ternis. Le ciel n’aidait pas vraiment… on ne pouvait plus dire si nous étions le jour ou le soir. L’air poussiéreux était lourd et lui donnant l’aspect d’un océan de nuages épais et obscures au dessus de nos têtes. Mais je ne parle plus des nuages blancs ressemblant à de la ouate… plutôt à une vielle ouate qui aurait été imbibée d’une eau sale. Nous avions l’impression, lorsque nous enlevions nos casques sur nos uniformes de combats, de sentir des cendres s’accumuler dans nos poumons quant nous nous exposions trop longtemps à l’air pure, même si cet adjectif était très mal choisit pour désigner l’air du dehors ou encore l’air non-artificielle. C’est d’ailleurs pourquoi nous gardions ces casques en permanence. Certes, ce n’était pas comme cela partout, mais mieux valait les garder…
-Nous sommes à 300 mètres de l’objectif, fit remarquer Wayne sans que personne ne répondent, trop concentrés à scruter les environs en quête d’une menace ennemie.
Plus nous avancions dans cette zone marquée de falaise, plus je me perdais dans mes pensées. Je me disait, en faisant semblant de regarder pour un soldat mal caché, que cette région avait dût déjà regorger de vie. En regardant le haut des falaises, j’imaginait des animaux se promener sur le rebord, nous observant d’un air méfiant.
J’était un rêveur et l’école militaire acceptait difficilement les gens comme moi. ‘’La guerre, c’est pour les gens réaliste, terre-à-terre!’’ m’avait dit mon officier pour m’offusquer, lorsque je n’était encore qu’un ‘’green’’. J’avait méprisé cet homme durant les huit mois où j’était sous son service. ‘’Le GDI, c’est pour les hommes sérieux’’ me répétait-il chaque jour. Je savais qu’il ne m’aimait pas et lui savait que c’était réciproque. Bizarrement, je n’avais eu aucune tristesse lorsqu’il se fit tuer dans un combat. On m’avait même raconté qu’il s’était sauvé en courant, laissant ses hommes seul contre deux divisions de tank du Nod. Cette histoire, bien que grave, m’avait arrachée un petit rire de douce vengeance.
-Pourquoi on n’a pas de APC comme les mecs de la sections B2? Chiala James, démontrant son impatience et essayant de faire planer un sentiment d’injustice envers notre section.
-Ah la ferme James! Rétorqua Mike en lui lançant un regard méprisant. Mais il pensait également que le GDI manquait cruellement d’effectif pour ses petites divisions, c’est à dire nous. Même les deux petites étoiles qu’il portait fièrement sur son armure de combat, faisant de lui l’officier en charge, ne l’empêchaient pas de maudire ses supérieurs pour leur administration économique faible envers nous et pour autre chose…
James se tût. Personne ne porta attention à cette dispute banale, qui devenait de plus en plus hebdomadaire. Mais il avait raison et tous les autres gars de la section le savait. Ils rêvaient tous un jour de voir décentre ici un Mammoth Mark II par transport. Ce mythe légendaire, symbole de la puissance du GDI, réveillait en nous un sentiment de fierté et d’excitation à la simple vision de voir une telle arme décimer les troupes ennemis encore et encore… Mais le GDI avait d’autre priorités.
Le GDI… le Nod… une race… une Terre…
Tout était si flou dans ma tête. Je ne savais que ce qu’on m’avait dit. Après la venu du tiberium, un psychopathe du nom de Kane avait rassemblé des millions de gens dans une secte mystérieuse. Cet homme était vu comme le ‘’Fils du tiberium’’, un peu comme certains voyaient Jésus comme le ‘’Fils de Dieux’’. Mais peu réalisaient vraiment qu’il était mortel, comme moi, Mike ou tous les autres gars de la division. Il causa une véritable révolution et dressa une armée pour étendre sa ‘’vision’’ du monde futur. Les gouvernements des nations unies créèrent alors le GDI, qui se déchiffrait ainsi : Global Defence Initiative. C’est ainsi que la première guerre du tiberium commença. Bien sur, le GDI triompha et Kane fût tué. Mais ses adeptes restèrent fidèles et le Nod survit.
-Plus que 200 mètres, dit Wayne regardant son ordinateur inséré dans son armure en essayant de remonter le moral des troupes.
Le chemin était long. Cela faisait deux heures que nous marchions. Mais ça faisait seulement trente minutes que l’on pouvait voir la fumée noire sortir d’une des falaises au loin. Cette fumée ne disait rien de bon pour nous. Six heures plus tôt, nous perdîmes le contacte avec l’équipe Bravo de notre section. Nous avions été envoyés pour investiguer. Nous étions sûr qu’il s’agissait du Nod. Ces falaises regorgeaient de recoins cachés et de crevasses creuses, parfait pour une embuscade. De plus, les surélévations du terrain donnaient un avantage aux tireurs d’élites, n’attendant qu’un petit soldat doré à mettre dans la croix de leur télescope en souriant, comme le loup sourit lorsqu’il voit un mouton s’éloigner du troupeau et s’enfoncer dans la forêt. Ce serait bien le style des troupes du Nod…
Le silence du groupe rendait l’ambiance encore plus lourde. Seul le son du vent léger et le son des pas du véhicule bipède ‘’Titan’’ derrière nous se faisait entendre. Savoir que ce véhicule de sept mètres de haut et armé d’un canon de 120mm était derrière nous nous rassurait vraiment l’esprit. Même si c’était en parti à cause de cela que le groupe était lent, nous ne l’aurions pas abandonné pour rien au monde… du moins pour rien dans les 100 kilomètres carrés de notre position. Son nom était bien choisit, car lorsqu’on le regardait dans son armure doré, armé d’un seul bras et voyant ses jambes d’acier s’articuler, on croyait réellement voir un Dieu de la mythologie Grec.
Le groupe consistait aussi de deux armures de combat ‘’Wolverine’’. Petites armure comparé au Titan mais qui pouvait quant même causer de sérieux dommages à une division d’infanterie. Ses deux bras étaient en fait des mitrailleuses lourdes tirant plus de 2000 balles par minutes. Mais les mouvements étaient limités, ce qui était son points faible le plus apparent. Le reste des unités n’était que de simple soldats, munis de fusils d’assauts balistique de 7.62mm avec un chargeur de 120 balles, ce qui était amplement suffisant, même peut-être trop, puisque l’espérance de vie lors d’une escarmouche est souvent moins longues que le temps nécessaire pour vider un de ces chargeur… Nos armures était complexe : aussi légère qu’un chandail et capable d’arrêter quelques balles de s’enfoncer dans les parties vitales de nos corps. Cette dernière était dorée, ne nous offrant aucun camouflage. Mais peut-être que les concepteurs voulait nous donner l’allure de Spartants, ces héros de la mythologie ancienne. Qui sait ce que pouvaient penser ces hommes dans leur fauteuils en cuire à l’abris de la guerre? Notre casque comprenait une visière électronique, un micro et un petit purificateur d’air, nous permettant de respirer d’une manière acceptable.
-Courage les mecs, plus que 100 mètres… fit remarquer Wayne.
-Hey! Tu m’a encore oublié! Cria Katy, folle de rage et qui, pour la millième fois, lui faisait remarqué qu’elle était la seule fille du groupe. D’ailleurs, cette féministe aux allures de garçon manqué avait de l’autorité envers chacun d’entre nous. Elle savait comment se faire respecter dans ce groupe d’homme… même si elle devait tous les castrer d’un coup de pied dans les couilles. Cette jolie femme de 27 ans m’impressionnait toujours… peut-être trop…
-Allez, je dit cela seulement parce que tu est en minorité de sexe dans tous ces gars. Mais je suis désoler, ne te fâche pas pour ça, dit-il d’un air amusé qui laissa un visage de glace dans la face de son interlocutrice. On savait tous que Wayne lui courrait après, mais qu’il s’y prenait maladroitement, causant l’effet contraire.
Le doux son des articulation du Titan redevint le seul bruit audible ; ce long bourdonnement mécanique se terminant avec un coup lourd et fort, nous faisant savoir qu’un des pieds du véhicule de 66 tonnes venait de s’écraser contre le sol. Mais il ne le serait pas pour longtemps, puisque la cible était à notre portée.
-Derrière ces deux crevasses, dit calmement Wayne en regardant le petit chemin d’une vingtaine de mètres, avec deux falaises comme murs, créant un corridor sombre. Mike ne s’arrêta même pas pour vérifier si l’espace était suffisante au Titan pour passer. Si le APC de l’équipe Bravo avait pu passé, le Titan pourrait aussi. Et il eu raison, encore une fois.
Chapitre 2: Trouvailles
-Oh merde… On n’est arrivés trop tard, dis-je d’une voix faible, à peine audible, comme si je me parlais à moi même.
Le sol, toujours aussi brunâtre et mort, jonchait de cadavres de soldats, de cadavres de nos soldats. Leurs uniformes dorées étaient maculées de sang encore frais. Accoté contre la falaise se tenait ce qui fût une armure de combat Wolverine. Un des deux bras était manquant et on pouvait voir un énorme trou à gauche, qui traversait le titane pourtant épais. Sûrement une roquette… Du trou nous pouvions voir un bras humain inanimé ensanglanté, qui avait sûrement cherché à sortir de l’armure avant la mort du pilote. Mais nos yeux se fixèrent tous sur le armored personnal carrier, le APC, se tenant au centre de la zone délimitée par les hautes falaises. L’épave de l’engin fumait d’une boucane noire épaisse, qui devait sentir les circuit électroniques brûlés mélangé avec la senteur de la chair calcinée. Mike et quelques hommes s’y précipitèrent, espérant trouver un survivant à l’intérieur.
-James, Wayne, Enriké et William, venez m’aidez, et vite! Cria-t-il en courant vers le véhicule encore un peu enflammé. ‘’Les autres, cherchez des survivants ou aidez nous!’’ Lança-t-il ensuite. Ses hommes l’écoutèrent sans dire un mot, espérant se rendre utile et, qui sait, sauver la vie d’un de leur compagnon.
-Wayne, t’est l’électricien du groupe, trouve moi une façon d’ouvrir cette porte, j’ai pas le matériel nécessaire pour défoncer une porte de 50 centimètres de titane de force, lui ordonna-t-il d’un ton pressant.
Il lui fit un signe affirmatif de la tête et se précipita sur un petit bloc électronique près de la porte. Il sorti de sa pochette un outil dont j’ignorais le nom et commença à travailler. Mike lui lançait un regard d’impatience, mais Wayne ne pouvait travailler plus vite. Il détestait que son supérieur lui mette de la pression sur les épaules mais ne broncha pas d’un poil.
-C’est pas facile… il y a un bris électronique à l’intérieur, ce qui cause le mal fonctionnement du système hydraulique servant à ouvrir la porte, dit-il ne lâchant pas le bloc électrique des yeux. Sont travail semblait très complexe, il commençait à suer le long des joues et sur le front, peut-être aussi à cause de la chaleur dégagée du véhicule légèrement enflammé. Les secondes semblaient interminables et poussaient Mike à respirer plus fort et plus rapidement d’impatience. Wayne sentait la pression de son supérieur lui brûler le visage, comme si les yeux de Mike étaient des lance-flammes. Il poussait des jurons inaudibles à chaque fois qu’une étincelle sortait du petit bloc et, à chaque fois, l’officier poussa un soupir profond de rage, un soupir très profond.
Lorsque je le voyait ainsi, je trouvait qu’il ne ressemblait pas du tout au Mike que j’avais connu. Je me souvenais du temps ou nous étions tout les deux des nouveaux du GDI. Toujours souriant, riant à la blague la plus idiote qu’il pouvait entendre seulement pour faire plaisir à celui qui la racontait. Nous sommes devenus très bon amis par la suite. Nous nous aidions constamment, nos personnalités se ressemblaient beaucoup, jusqu'à ce soir là…
Ce petit village avait été la cible d’un raid du Nod, en cette nuit froide d’octobre. Notre section était sensé sécurisé cette zone, mais pas ce soir là. À notre arrivé, il devint soudain distant. Il courra, sans écouter les ordres de son supérieur, vers une maison, qui avait incontestablement été la cible de plusieurs roquettes. Il se précipita dans les ruines de ce qui fût une demeure habitable. Je ne l’avais jamais vu aussi troublé, aussi perdu. L’officier en charge m’ordonna d’aller le chercher, et c’est ce que je fit sans contester. Je me doutait trop bien de ce que j’allais y trouver. Je cria son nom à plusieurs reprises, mais il ne répondit pas. La demeure était grande et plutôt rustique, mais les poutres du plafond qui s’étaient effondrées au milieu d’un grand corridor limitaient mes recherches. Puis, j’entendit un bruit sourd, mais constant. Je tendit l’oreille et y reconnu immédiatement des pleures, des pleures d’une voix grave, d’une voix comme celle de Mike. Je m’enfonça tranquillement dans les ruines, puis vu une porte entrouverte à ma droite. D’un pas calme, j’entra. Ce que vit arrêta mon cerveau pendant une fraction de seconde, et lorsque je ressenti le courant revenir dans ma tête, je manquai m’effondrer. Je vis cet homme, que je considérais comme mon frère, brisé, tremblant, pleurant, tenant dans ses bras un petit corps blotti contre le sien. Je ne voyait aucun visage, car Mike le serrait contre son torse comme s’il voulait que l’âme de ce qui devait être un enfant reste avec lui pour toujours. Je ne pouvais distinguer que de long cheveux doré, aussi ou sinon plus or que nos uniformes, tachés de sang. Les bras pendaient, sans vie, mais ceux de Mike serraient le corps comme s’il voulait que la chair et l’âme des deux êtres ne fassent qu’un. Les sons de pleures de mon ami résonnaient dans ma tête. Secondes et millénaires se confondaient dans mon espace temps. J’aurais voulu lui dire quelque chose, mais je savais que même la phrase la plus consolante au monde n’aura aucun impacte dans son esprit. Je décida donc de garder le silence, cela semblait être la seul chose qui pourrait l’aider, me dis-je…
Wayne cria un juron fort, enleva son casque, s’essuya le front de sa sueur et se remis au travail. Je fixais toujours Mike, repensant à ce vidéo avec une exactitude incroyable dans ma tête.
Alice aurait été une fille brisant des cœurs, si elle avait passé ses 13 ans. La dernières images que j’eu d’elle fût celle d’un ange déshonoré de sang, les ailes arrachées par un homme, ou une femme, portant un habit noir, noir comme son âme. Cette journée fût la fin du Mike que j’avais connu au par avant. Il était mort avec sa fille.
Puis, il devint distant, sombre, ne parlait plus, ne mangeait plus, ne dormait plus… n’était plus un humain. Je tentais de l’approcher, comme nous tous, en vain… Il concentra ce qui lui restait de force pour passer son examen d’officier. J’ai toujours pensé qu’il avait fait cela pour monter dans l’échelle de la hiérarchie militaire, pour pouvoir voir de ses yeux le général incompétent qui avait ordonné au troupes de ne pas surveiller le village ce jour là. Aujourd’hui, un ans plus tard, il semblait se remettre de ses cicatrices lentement mais sûrement. C’est ce que j’espérais. Je n’avais jamais su avant qu’il avait eu une fille ou une femme. Mike avait été un inconnu que je connaissait pourtant bien, mais aujourd’hui, un inconnu vraiment inconnu à mes yeux.
-SA Y EST! Cria Wayne de joie, se lançant presque dans mes bras.
-Vite, aidez moi à ouvrir la porte, ordonna mon ancien frère. Tous s’exécutèrent automatiquement.
Nous étions cinq sur cette foutu porte et forcions de toutes nos forces. Le grincement du système mécanique se faisant forcé était ce qui nous disait que nous ne forcions pas pour rien. D’autre hommes quittèrent leur tâche décourageante de trouver des survivants pour venir nous aider. Puis, d’un coup, la porte s’ouvrit rapidement, laissant échapper un nuage noir puant de la carcasse du APC. La senteur de la chair calcinée nous monta au nez rapidement, causant un dégoût chez quelques soldats. Après que le nuage se soit dissipé, nous purent distinguer cinq cadavres noir. Il n’y avait plus aucun doré sur leurs armures.
-Quel mort atroce, lança un des hommes.
Malheureusement pour ses occupants, le APC était hermétique pour prévenir les fuites toxiques extérieurs. L’essence du réservoir, lorsqu’il était touché, s’enflammait quelques secondes, jusqu'à ce que l’air soit manquante et elle était remplacée par une fumée noir, transformant le APC en four. Si les passagers n’était pas brûlés vif, cette boucane les empêcherait de respirer, et les petites bonbonnes sur nos uniformes ne faisaient que ralentir la mort et rallonger les souffrances.
Mike regarda quelques seconde, sans aucun dégoût, et referma la porte de titane du mieux qui avait pu.
-Qu’avez-vous trouvez? Demanda-t-il à un des soldats.
-Le Nod ont été à la hauteur de leur réputation monsieur, encore une fois, lui dit-il d’un air découragé.
Il jura et se gratta la nuque, signe qu’il réfléchissait. Je me dit que l’histoire de son passé avait dût lui remonter, ne serai-ce qu’une seule seconde, à la tête lorsqu’il entendit cette phrase. Je ne pu que regarder le sol à cette pensée et réfléchir à mon tour…
Le Nod… Je me rappellerai toujours leurs uniformes, leurs armes, leurs méthodes, leur fanatisme et… son visage…
Le premier combat auquel j’ai assisté m’avait été décrit, plus tard, comme un carnage par un vétéran. L’horreur à laquelle j’ai participé m’a sûrement aidé à passer par dessus les autres batailles que j’ai vécus. Quel peut-être le meilleur entraînement psychologique sinon de participer à un combat d’une rare violence? Bien sûr, toutes les batailles sont sanglantes, mais celle là… C’était un jour d’été, lequel je ne pourrai décrire, puisque tous se ressemble sur cette Terre froide. Nous avions l’ordre ultime de protéger le pont, qui était, selon le général en chef, leur seul chemin que le Nod pourrait emprunter pour atteindre nos installations. Mais il ne faut pas prendre ces hordes noires pour des dupes… Le manque d’effectif anti-air avait été la raison de notre déclin. Leurs hélicoptères et leur chasseur mystérieux ‘’Banshee’’ avaient réduit nos troupes en cendre en quelques minutes. Ensuite, une vague noire fourmillante de soldats s’avança sur le pont. Je regardais la scène du haut d’un édifice, stressé et même excité. Qui ne l’aurait pas été? Ce n’est pas hebdomadaire que notre espérance de vie baisse à moins de deux minutes… Puis l’attaque directe commença. Sur les trois Titan mobilisé, deux s’effondrèrent sous les rafales de roquettes généreusement envoyées par l’ennemi. Le vacarme fût énorme : le grincement de l’acier s’écraser contre l’asphalte avait couvert le bruit des armes automatiques et des cris pendant quelques secondes. Peut-être à cause de l’adrénaline, mes mouvements me semblaient lent et rien autour de moi ne semblait réel. Mes décisions étaient suicidaires, comme si la haine et la peur s’entremêlaient dans mon corps, me faisant perdre ma lucidité. Je descendais les marche deux par deux, manquant me casser la figue à chaque fois. Je sentais bouillonner en moi quelque chose que je n’aurais su décrire. Déjà au premier étage, me dis-je juste avant d’entendre les portes à l’étage du bas se fermer violemment, ce qui ne fit que de me stresser encore plus. Lorsque je descendis la dernière marche menant au rez-de-chaussée, mon compagnon d’arme juste devant moi reçu un projectile au cou, me lançant du sang dans ma visière et m’arrêtant quelques factions de secondes, avant de comprendre ce qui s’était passé.
Il y avait plus d’action que mon cerveau ne pouvait en capter. Mes yeux changeaient constamment de cible. Je devais faire un effort surhumain pour réfléchir, pour ne pas attaquer un de mes semblables. Je ne pouvais dire si le sang tombait du ciel ou s’il y en avait autant dans cette masse d’humain.
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